samedi 14 avril 2007

Patience Dabany...You need to listen this tipical music from Gabon...One of the best voice

Patience Dabany est un cas à part. Cette chanteuse gabonaise exilée à Los Angeles, amie de Thelma et Withney Houston, a épousé, il y a bien longtemps, en octobre 59, un jeune compatriote, Albert-Bernard Bongo. Lorsque ce dernier devient, en 1967, président du Gabon, elle est la Première dame du pays. On l’appelle Madame la présidente dix-huit ans durant, avant qu’elle ne quitte son époux pour entamer une carrière artistique entre l’Afrique et les Etats-Unis. Depuis, le peuple gabonais l’appelle «Maman». Parce qu’elle est la mère de trois enfants du Président, dont Ali, ministre de la Défense. Et aussi parce qu’elle a aidé une nouvelle génération d’artistes à démarrer, comme Oliver NGoma, Aziz Inanga ou Angèle Assélé.
Elle vient de sortir un septième opus, Obomiyia, avec la participation de Quincy Jones, Jacob Desvarieux, produit par le Camerounais Edgar Yonkeu. Un disque qui sent bon la forêt gabonaise et qui se veut une initiation à un voyage folklorique dans ce pays coupé en deux par l’Equateur. "Folklorique, certes, concède Edgar Yonkeu, mais il fallait y rajouter des ingrédients pour que les oreilles occidentales puissent l’écouter. Faire chanter des choeurs pygmées, c’est facile, mais les rendre accessibles aux danseurs des boîtes de nuit de Libreville à Los Angeles est une autre affaire." Car Patience Dabany a cette volonté de faire carrière des deux côtés de l’Atlantique. Entretien.

La musique est pour vous une affaire de famille. Vous avez commencé très jeune. Dans ma famille, tout le monde chante. A commencer par mes parents. Mon père était accordéoniste, et lorsqu’il jouait, nous, on chantait. Tout est parti de là. Je ne peux pas travailler sans chanter. Tout le monde, y compris mes enfants chantent. Quand j’étais Première dame du Gabon, je composais pour un groupe. Quand j’avais des réunions politiques avec les femmes, je leur apprenais des chansons puisque je dirigeais les groupes d’animation politique. Mais je ne pensais pas alors à faire de la musique.

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